Un livre n'est pas un objet comme les autres

L’opus de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, aura permis de distinguer une  nouvelle fois une profession qui ne manque pas d’audace ni d’humour. Je veux parler de nos amis les libraires.

Ces derniers n’ont pas manqué de faire part de leur franche irritation devant un produit jusque-là mystère qui leur a été imposé par la maison d’édition les Arènes. Loin de se trouver devant un ouvrage original, ils ont eu au contraire le sentiment d’être contraints de faire partie d’une entreprise pour le moins dénuée de dignité.

Par ailleurs, on notera pour la petite histoire que cet ouvrage rédigé dans le plus grand secret n’a pas d’ailleurs fait l’objet d’une véritable relecture car il comporte de nombreuses fautes d’orthographe.  Que dire ? Si ce n’est que le silence et les petits calculs ne sont pas des gages de sérieux...

Nos amis les libraires l’ont dit avec humour  refusant d’être la « machine à laver du linge sale de Madame Trierweiler ».

La Gazette tient donc à rendre hommage à nos amis libraires qui résistent à la diffusion de  purs produits..... marketing !