Analyse-Livres & Auteurs-Culture
Comment écrire une composition que ce soit en français ou en philosophie ? Bien des pièges existent durant l'épreuve qui est en temps limité. Dans les copies, on relève souvent des tournures de phrases approximatives, de graves erreurs de syntaxe, de nombreux accords oubliés. Faisons le point sur la forme et sur le fond d'une épreuve capitale.
repères : thème des examens : la composition écrite
Dans l’article précédent, nous avons vu la question de l’élaboration du plan, il reste aujourd’hui à aborder l’étape de la rédaction de la composition. Précisons que les tournures personnelles sont à proscrire dans ce genre d’épreuve « je pense que… » au profit de tournures impersonnelles « il est question de … ». Le "on" peut être employé tout comme la tournure impersonnelle "il convient de..."
Il s’agit également de se lancer dans l’aventure rédactionnelle, en écrivant de manière claire et précise. Il convient de proscrire les phrases complexes alambiquées. Choisissons de former des phrases simples avec un seul verbe conjugué pour alterner avec une phrase complexe. Entre chaque idée, il convient de sauter des lignes pour délimiter chaque nouvelle sous-partie. Cela donne une copie aérée agréable à parcourir.
Les mots de liaison sont à employer de telle manière qu’ils expriment le cheminement de la pensée. "Par ailleurs", "en outre" "enfin".
L’emploi d’adverbe permet de nuancer les propos.
Il faut en outre essayer d’enrichir sa copie en proscrivant les formules pauvres telles qu’ «il y a » ; par ailleurs, l’utilisation du verbe être doit être mesurée au profit des verbes d’état (paraître, sembler etc…).
Veillez à la cohérence du temps employé et s’y tenir : éviter de changer de temps dans la copie.
La composition doit être relue au moins trois fois :
L’introduction permet de situer le contexte, donner éventuellement des précisions biographiques et surtout d’annoncer le plan. Les deux ou trois parties doivent s’enchaîner de manière logique, permettant de mesurer l’évolution de la pensée.
Il appartient au candidat de justifier ses idées en prenant appui sur des citations entre guillemets ou en se fondant sur la mise en relief d’une cause et d’une conséquence.
Il faut prendre le temps d’aller au bout de sa justification pour éviter de rendre un travail superficiel. C’est en toute hypothèse le degré de maturation du sujet qui sera noté.
Il convient a contrario d’éviter les considérations générales.
Il faut bien veiller à ce que chaque idée soit mise en perspective avec l’ensemble de l’argumentation.
La conclusion reprend les points développés et ouvre sur une autre problématisation.
Dans une prochaine partie, il vous sera proposé de voir une méthode en philosophie.
Repères à suivre : le doute