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Analyse-Livres & Culture pour tous

Gazette littéraire

Le destin d'une famille dans "Soukhodol" (Bounine)

 Dans le récit de Bouninne, "Soukhodol" est lié à une illustre famille, les Khrouchtchev, dont le sang s'est mélangé à celui des domestiques et des villageois durant des siècles. es membres de la famille sont marqués par le destin au point que la folie des uns rivalise avec la violence meurtrière des autres...

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Repères : thème de la demeure : l'étude

Plan
Nous avons indiqué les deux œuvres, objets de notre étude consacrée à la dépossession, entre perte définitive et résurgence imaginaire :

la Cerisaie de Tchekhov, jouée pour la première fois en 1904,

Soukhodol de Bounine, récit publié en 1911.

Après avoir quitté la Cerisaie de Tchekhov, poursuivons dès aujourd'hui Soukhodol de Bounine. Notre étude concernera les points suivants :

Il été montré précédemment la fascination du narrateur pour le domaine de sa famille appelé Soukhodol. Aujourd'hui, nous verrons le destin particulier d'une famille...

Famille Khrouchtchev

Soukhodol est lié à une illustre famille, les Khrouchtchev, dont le sang s'est mélangé à celui des domestiques et des villageois durant des siècles au point de donner de la vraisemblance aux parentés supposées de nombreux enfants du pays avec les propriétaires du domaine.

La famille des Khrouchtchev n'a rien d'une famille sans histoires ...au contraire :

« Depuis des siècles, les Khrouchtchev étaient connus pour leurs querelles et leurs brouilles, comme n'importe quelle famille qui vit en vase clos depuis longtemps. » (page 15)

Folie

Les membres de la famille sont marqués par le destin au point que la folie des uns rivalise avec la violence meurtrière des autres...

La souffrance de Natalia est là pour dire tout de son amour blessé pour le maître qu'elle n'a jamais cessé d'aimer en dépit du prix qu'elle a payé :

« Natalia descendit le perron sans rien dire, elle avança pieds nus dans la neige et, s'approchant du traîneau, elle fit un signe de croix, tomba à genoux, prit dans ses mains la tête glacée souillée de sang, se mit à l'embrasser et à pousser des cris sauvagement gais, la respiration coupée par les sanglots et les rires... » (page 130) 

Repères à suivre : l'étude : La dépossession partielle

 

 

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