5 Juillet 2012
(litteratus)
La tristesse des flots
(repères : carnet de voyage : la mer)
Nous sommes partis de Marseille et nous voici sur la mer. Ce sentiment d'exaltation prend chaque voyageur au début de son périple. L'embarcation suit le rythme des flots. La promesse de belles aventures et de belles rencontres se fait jour.
Pour certains, la mélancolie les assaille comme celle du poète qui navigue sur une mer qu'il ne connaît pas.
Suivons-le dans cette peur de l'inconnu qui accompagne souvent l'explorateur le plus aguerri.
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"Mélancolique mer que je ne connais pas,
Tu vas m’envelopper dans ta brume légère ;
Sur ton sable mouillé je marquerai mes pas,
Et j’oublierai soudain et la ville et la terre.
O mer, ô tristes flots, saurez-vous, dans vos bruits,
Qui viendront expirer sur les sables sauvages,
Bercer jusqu’à la mort mon cœur, et ses ennuis
Qui ne se plaisent plus qu’aux beautés des naufrages ?"
Mélancolique mer que je ne connais pas, Moréas
http://fr.wikisource.org/wiki/%C2%AB_M%C3%A9lancolique_mer_que_je_ne_connais_pas_%C2%BB
repères à suivre : carnet : débarquement à Tanger