Le commerce et la littérature font-ils bon ménage ?

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Un contexte économique morose

"Si le commerce était mieux fait, c'est le client qui devrait faire son prix."*

Voilà une maxime qui ne manque pas d'audace surtout dans le contexte économique actuel.

Qui n'a pas entendu parler ces derniers temps de l'importance du déficit de notre balance commerciale ?

Cette question, loin d'être neutre, pèse lourdement sur notre déficit public.

Il s'agit d'un sujet grave pour des millions de personnes qui subissent les conséquences de la perte de compétitivité des entreprises françaises.

Nous avons laissé cette matière à des responsables politiques de tout bord qui n'ont pas eu l'heur de résoudre ce problème.

C'est maintenant l'occasion pour nous de nous réapproprier enfin ce sujet en le plaçant sous un autre éclairage moins brutal, moins anxiogène, plus léger en somme.

C'est ainsi qu'une interrogation prégnante se fait jour :

Quelle est la représentation du commerce dans la littérature ?

Le thème du commerce dans la littérature

Nous verrons que différentes facettes des échanges commerciaux, souvent surprenantes, nous attendent durant le mois d'avril 2012.

Une évidence s'impose à nous : le commerce est bien entré dans le champ littéraire, n'en déplaise aux technocrates de tout poil.

Et en écho au point de vue du client -énoncé ci-dessus- qui cherche par définition à obtenir le meilleur prix, concluons avec la vision opposée du vendeur :

"S'il faut dire la vérité à la clientèle, il n'y a plus de commerce possible.**"

Vive le commerce...littéraire !

* Marcel Aymé,Clérambard

** Marcel Pagnol, César

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