Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Analyse-Livres & Culture pour tous

Gazette littéraire

La terre : ode à Gaia (Homère)

Sous l'Antiquité, la Terre n'était pas qu'une simple planète, elle était une divinité, Gaïa, mère de tous les hommes comme le chante Homère dans ses hymnes.

thème, terre, élément, ode, Hombre, chant,

 

Repères : thème des 4 éléments :  la terre 

Après avoir exploré la littérature au fil de l'eau, poursuivons notre quête en nous intéressant à l'élément terrestre :

 
Plan

Divinité

Aujourd'hui la Gazette débute sa nouvelle thématique consacrée aux éléments avec la terre.

A l'époque de l'Antiquité, la Terre n'était pas qu'une simple planète.

Elle prenait véritablement la forme d'une divinité, et évidemment d'une divinité primordiale et majeure : la terre nourricière.

Un véritable culte de la fertilité lui était rendu.

Découvrons l'ode dédié à Gaïa écrit par Homère : un poème très "écologique", si l'on peut dire, sans craindre l'argument tiré de l'anachronisme...

Chant

"Je chanterai Gaia, Mère de tous, aux solides fondements, très antique, et qui nourrit sur son sol toutes les choses qui sont. Et tout ce qui marche sur le sol divin, tout ce qui nage dans la mer, tout ce qui vole, se nourrit de tes richesses, ô Gaia !

De toi viennent les hommes qui ont beaucoup d’enfants et beaucoup de fruits, ô Vénérable ! Et il t’appartient de donner la vie ou de l’ôter aux hommes mortels.

Il est heureux celui que tu honores avec bienveillance dans ton cœur, et toutes choses lui abondent. Son champ est toujours fertile, ses prés sont pleins de bétail et sa demeure est pleine de richesses. Ceux que tu honores règnent par des lois justes, sur les villes où abondent les belles femmes ; ils ont les richesses et la félicité, leurs fils se glorifient des joies de la jeunesse ; et leurs filles vierges, le cœur joyeux, forment des chœurs heureux et dansent sur les molles fleurs de l’herbe. Et telle sera la riche destinée de ceux que tu honoreras, ô Déesse vénérable !

Salut, Mère des Dieux, Epouse d’Ouranos étoilé ! Donne-moi avec bienveillance, pour ce chant, une douce nourriture. Je me souviendrai de toi et des autres chants."

Hymnes homériques, Homère

Traduction Leconte de Lisle. A. Lemerre, 1893 (pp. 437-438).

http://fr.wikisource.org/wiki/Hymnes_hom%C3%A9riques/%C3%80_Gaia,_M%C3%A8re_de_Tous?match=el

repère à suivre : Alésia

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> <br /> Vu qu'ici il n'y a pas d'industrie - ou très peu - il faut bien que les gens travaillent ... et la terre est une source de revneus dans la mesure où la Grèce n'importe quasiment pas de fruits et<br /> de légumes<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Homère ne s'était donc pas trompé sur la vraie nature des Grecs attachés à leur terre...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> La terre est toujours un élément important ici car le monde paysan ets encore présent<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> pour combien de temps ?<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Il semblerait que nous soyons très éloignés maintenant de cette glorification de la Terre; elle est plutôt esclave malmenée à présent...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Elle a perdu son côté sacré...<br /> <br /> <br /> <br />