22 Octobre 2010
La musique d'une vie d'André Makine narre l'existence d'un musicien russe, aux prises avec les soubresauts de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale.
Repères : thème de la musique : l'étude
Après avoir découvert l'univers de Moderato Cantabile de Marguerite Duras, examinons aujourd'hui celui d'Andréï Makine.
La musique d'une vie narre l'existence d'un musicien russe, aux prises avec les soubresauts de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale.
Le récit principal s'ouvre sur l'annonce prochaine du premier concert d'Alexeï Berg qui voit, dans son récital, la concrétisation d'un rêve inespéré. Les affiches placardées annoncent l'imminence de son concert et l'impose dans le panthéon des musiciens de sa famille :
« Avant, sur les affiches, il cherchait le nom de son père, auteur dramatique, et aussi de temps en temps le nom de Victoria Berg, sa mère, lorsqu'elle donnait des récitals. Ce jour-là, pour la première fois, c'était son nom à lui qu'on annonçait.(...) » (page 35)
Cependant les choses n'iront pas dans le sens voulu.
En effet, revenant chez lui à la fin d'une répétition, Alexeï Berg est averti par un voisin de la présence de policiers chez ses parents.
Du bas de l'immeuble, il regarde -pour la dernière fois- le jeu d'ombres périlleux qui se met en scène à l'étage : impuissant, il assiste à un autre spectacle autrement plus réel que son récital, devenu chimérique.
Ce concert n'aura pas lieu. Il doit fuir....
repères à suivre : l'étude : la tentation de la musique