22 Février 2011
Dans la ferme des animaux, Orwell décrit un monde terrible, d'une injustice criante. Les animaux dotés du langage s'expriment pour critiquer le joug de l'homme qui les fait souffrir...
repères : thème des animaux- l'étude
Il a été précédemment présenté les deux œuvres, objets de l'étude du mois consacrée aux animaux, miroirs des hommes ?
- Chantecler d'Edmond Rostand, pièce de théâtre créée en 1910 sans rencontrer un franc succès,
- La ferme des animaux de George Orwell, roman publié en 1945 qui ne suscite plus guère d'intérêt de nos jours...
Quittons donc la quête esthétique proposée par Rostand dans son étroite basse-cour ! Changeons de cadre !
Accédons ensemble dans un autre lieu plus vaste, composé certes de poules et de coqs, mais également de cochons, chevaux, vaches, moutons, chats, corbeaux outre des animaux sauvages....Bienvenue à la ferme des animaux !
Nous analyserons, si vous le voulez bien, les points suivants :
Loin des images bucoliques de la vie aux champs, le livre nous projette -sans préambule- dans un monde terrible, d'une injustice criante.
Les animaux dotés du langage s'expriment en assemblée convoquée d'urgence par Sage l'Ancien, cochon le plus honorable de la ferme, qui a fait un rêve dont il entend bien faire part à ses compagnons :
« Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ? Regardons les choses en face nous avons une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de quoi survivre, et ceux d’entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu’à ce qu’ils rendent l’âme. Et dans l’instant que nous cessons d’être utiles, voici qu’on nous égorge avec une cruauté inqualifiable. Passée notre première année sur cette terre, il n’y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient des mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l’accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre. Telle est la simple vérité. » (chapitre 1)
Les animaux souffrent ainsi du joug de l'homme qui est un être malfaisant qui non seulement profite du labeur des bêtes mais les condamne à une mort certaine puisque invariablement « à la fin aucun animal n’échappe au couteau infâme. » (chapitre 1).
Les créatures de la ferme vont chercher ensemble à mettre fin à cette situation inique. De quelle manière ? Par la négociation, par la grève ou par... la révolution ?
Repères à suivre : l'étude : La révolution à la ferme,