Analyse-Livres & Auteurs-Culture
Tranquillité dans la possession ? Rien n'est moins sûr dès lors qu'on est attaché à un bien. C'est presque le plus souvent un pari risqué sur la vie, puisque le possesseur prend toujours le risque d'être privé de son bien.
Repères : thème de la demeure : l'étude
Dans l'imaginaire collectif, la possession d'un bien renvoie, le plus souvent avec envie, à la notion de bonheur.
Cependant, il faut bien relativiser la chose, en comprenant, à la suite d'un célèbre auteur, ce qui suit : « en toute espèce de biens, posséder est peu de chose ; c'est jouir qui rend heureux. » (Barbier de Séville, Beaumarchais)
Dans cette perspective, la distinction entre la propriété d'un bien immobilier et la jouissance que l'on peut en tirer se conçoit aisément. Cette dernière notion a donné lieu à de très belles pages de la littérature.
Mais la possession n'est pas toujours "un fleuve tranquille". C'est presque le plus souvent un pari risqué sur la vie, puisque le possesseur prend toujours le risque d'être privé de son bien. De nombreux obstacles extérieurs viennent souvent troubler cette paix : le manque d'argent, la revendication d'un tiers...
Qu'en est-il lorsque ce bonheur est mis à mal, par la vente ou la perte d'une résidence que l'on chérit ? Tout cela entraîne un cortège de sentiments -troubles- qui peut marquer alors toute une vie...
C'est le sens que prend l'étude des deux livres qui vous sera proposée dans le prochain article.
Repères à suivre : l'étude : présentation des livres, objets de l'étude sur la demeure