21 Avril 2011
Dans l'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera place son livre sous l'égalité d'un philosophe grec, Parménide, qui fait correspondre la lourdeur au fardeau d'une vie bien réelle tandis que la légèreté impliquerait l'insignifiance des mouvements de l'existence.
Repères : thème du Mouvement : l'étude
Après avoir exposé les passions du cœur dans la pièce de théâtre, Andromaque de Racine, entrons dans un autre type de mouvement avec l'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera selon la progression suivante :
L'auteur place son livre sous l'égalité d'un philosophe grec, Parménide, qui fait correspondre la lourdeur au fardeau d'une vie bien réelle tandis que la légèreté impliquerait l'insignifiance des mouvements de l'existence.
L'opposition entre la prise directe avec la réalité (la pesanteur) et son caractère éthéré (l'apesanteur) recèle des contradictions de nature à faire naître un récit d'une richesse éblouissante. Plusieurs lignes de lecture nous sont proposées : romantique, philosophique, esthétique.
Limitons-nous au sujet de l'étude, c'est à dire au mouvement, et voyons sa présence dans le cadre d'un rapport amoureux. Comment faire entrer cette problématique théorique dans une fiction narrative ?
L'auteur dresse plusieurs canevas qui mêlent de manière parallèle la vie d'un couple (Tomas et Tereza) ainsi que des personnages qui les entourent (Sabina et Frantz).
La toile de fond prend sa substance dans l'épisode tragique de l'invasion à Prague des chars russes et dans ses conséquences. La dichotomie des rapports Est/Ouest traverse aussi de part en part ce livre.
Mais loin d'être un livre manichéen, le mouvement entre légèreté et pesanteur rythme tout en nuances, sans jamais être définitivement acquis, l'existence des différents protagonistes.
Repères à suivre : l'étude : présentation des protagonistes,