Analyse-Livres & Culture pour tous
23 Janvier 2014
Repères : les mythes : l’intertextualité
Depuis le début du mois, nous avons recherché l’influence primaire d’un mythe sur des œuvres successives. Nous avons procédé de manière chronologique et classique en recherchant les évolutions du récit et leur portée.
Il vous est proposé dans cette dernière partie de changer de perspective et de mettre dans le même espace-temps toutes les œuvres à l’effet de voir leurs influences respectives. Nous parvenons à ce stade de l’étude à un point plus difficile à saisir et que l’on nomme l’intertextualité. Quelle est donc cette notion ? Il s’agit d’un courant de pensée* structuraliste issu des années 1960 qui se fonde sur une étude nouvelle des sources littéraires. On a souvent examiné une œuvre par rapport à une autre, mais l’intertextualité livre une autre grille de décryptage. Concrètement, il est en effet question d’examiner dans chaque texte les influences sous-jacentes qui modifient le texte originel en retour. Dans ce champ d’étude, on tient compte des interactions entre les textes sans s’arrêter à la seule chronologie. C’est l’aspect novateur de cette science qui met donc tous les ouvrages sur le même plan pour n’étudier que leur interaction réelle ou supposée.
Quatre points de contact entre les œuvres
On peut considérer différentes approches de l’intertextualité* qui peut s’effectuer par voie :
Nous reprendrons, si vous le voulez bien, ces différentes notions à l’effet de montrer combien les mythes ont pu pénétrer le champ littéraire et voir également comment ces mêmes mythes ont pu être également éclairés à l’aune d’œuvres nouvelles.
* Sources : l’intertextualité, Sophie Rabau, GF
Repères à suivre : l’intertextualité : par voie de citation