Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Analyse-Livres & Auteurs-Culture

Les propositions indépendantes, principales et subordonnées.

Pour définir la différence entre les propositions indépendantes, principales ou subordonnée, il faut retenir la clé du problème qui concerne le point de savoir si les propositions sont indépendantes ou sont liées au point que, dans ce dernier cas, l’une ne peut pas vivre sans l’autre.

propositions, distinction, indépendante, liées, subordonnées, relative, conjonctive, interrogative

 

Repères : thème de la grammaire : étude

Dans l’article précédent, nous vous avons évoqué la phrase. Voyons aujourd’hui qu’elle peut comporter des propositions indépendantes ou des propositions liées avec une principale et une subordonnée. Qu’est-ce qu’une proposition ? Comment les distingue-t-on ?

Définition

Une proposition est une partie/totalité de phrase comportant un verbe conjugué.

Prenons 2 exemples :

Voilà !

Ce n’est pas une proposition, car il n’y a pas de verbe conjugué.

Voilà, c’est fini !

C’est une proposition avec le verbe conjugué. C’est aussi une phrase simple.

Il faut souligner les verbes conjugués pour déterminer le nombre de propositions :

Voilà, c’est fini : tu as été très courageuse !

Il y a 2 verbes conjugués et donc 2 propositions de phrase. C’est le moment d’analyser ces propositions.

Beaucoup en grimacent d’avance. Mais vous allez voir, ce n’est pas si difficile !

Analyse

La clé du problème concerne le point de savoir si les propositions sont indépendantes ou sont liées au point que dans ce dernier cas, l’une ne peut pas vivre sans l’autre. Prenons deux exemples :

Ex : Ne te presse pas, tu as le temps.

Les 2 propositions isolées ont du sens et peuvent vivre seules en formant 2 phrases simples. ex : Ne te presse pas. Tu as le temps.

Il n’en va pas de même avec l’exemple suivant :

Ex : L’homme que j’aime est au fond de la pièce.

L’homme que j’aime : on voit que cette proposition isolée est bizarre. On se dit et alors ? On attend une suite : elle n’est donc pas indépendante. Elle est liée à une autre partie de la phrase

L’homme est au fond de la pièce : c’est une proposition qui a du sens. Elle est même la clé de compréhension de l’ensemble. "que j’aime" : permet de préciser de quel homme il s'agit.

Avec ces 2 exemples, nous nous trouvons dans 2 cas de figure :

  • Propositions indépendantes,
  • Propositions liées.
Tableau

Dans le tableau qui suit, vous retrouverez la distinction entre ces deux éléments. Puis, à l’intérieur des deux catégories, il existe encore des distinctions qui relèvent du bon sens. Il existe 4 grandes catégories de propositions subordonnées :

  • subordonnée relative,
  • Subordonnée conjonctive ( elle-même de deux sortes)
  • Subordonnée infinitive,
  • Subordonnée interrogative indirecte.

Propositions

 

 

 

 

 

Nature

 

fonction

Propositions indépendantes

 

Les 2 propositions ne dépendent pas l’une de l’autre.

 

 

 

 

Ne te presse pas, tu as le temps.

 

J’ai faim et j’ai soif.

 

2 sortes :

 

  • Juxtaposée (ponctuation)

 

 

  • Coordonnée (mais, où et, or, ni, car).

 

 

Propositions liées pour donner du sens

Les 2 propositions dépendent l’une de l’autre.

 

 

Je ne sais pas qui elle regarde.

 

Proposition principale : Je ne sais pas

 

Proposition subordonnée :

qui elle regarde.

 

Catégorie de propositions subordonnées

 

 

4 catégories

 

 

 

 

 

 

 

Proposition subordonnée relative (relie un nom)

Il ne faut pas réveiller notre grand-père qui somnole dans son fauteuil. 

 

groupe nominal introduite par un pronom relatif (qui)

Complément du nom (Grand-père) qui s’appelle un antécédent (situé avant qui)

Proposition subordonnée conjonctive (conjonction de subordination)

 

 

 2 sous-catégories

 

Proposition subordonnée complétive (complète le verbe) :

 

J'aimerais que tu me comprennes.

 

Groupe nominal introduite par une conjonction de subordination (qui, que…)

 

 

 J'aimerais quoi ? 

« que tu me comprennes » =  COD de aimerais

 

 

 

Proposition subordonnée circonstancielle (donne des informations) :

 

Quand je suis allé à Paris, j'ai visité le Louvre.

Je me suis promené parce qu'il faisait beau

 

La réunion terminée, tout le monde partit.

Le temps passant, elle oublia cet échec.

groupe nominal introduite par :

 

 

 

 

une conjonction de subordination (quand/parce que…)

 

par un participe passé

 

ou participe présent

 

 

 

 

 

« j'ai visité le Louvre », quand ?

complément circonstanciel de temps.

 

Pourquoi « je me suis promené », complément circonstanciel de but.
 

 

 

Proposition subordonnée infinitive

Je vois les chevaux courir.

 

 

Emploi avec un verbe de perception : voir, entendre, sentir, etc.

 

COD de voir

 

Proposition subordonnée interrogative indirecte

 

Je ne sais pas s’il vient.

 

Il se demande s’il fera beau.

 

je me demande comment tu vas.

 

groupe nominal introduite par une conjonction de subordination avec si.

 

Il dépend d’un verbe de parole ou de savoir.

 

 

COD de savoir

 

 

Dans l’article suivant, il sera question de faire la correction de cette première partie.

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article