Analyse-Livres & Culture pour tous
16 Octobre 2019
Le fait divers a intégré la littérature qui s’en est emparée pour former le noyau de son discours. Il sera question de mettre en évidence les genres littéraires qui ont puisé à la source du réel.
Repères : fait divers : présentation
Dans l’article précédent, il a été question de montrer la frontière poreuse entre la littérature et le fait divers surtout lorsque les écrivains subissent l’objectif de la presse braqué sur eux. Nous verrons aujourd’hui à quelle époque et de quelles manières la littérature en a fait son miel.
Il s’avère que la littérature s’est toujours plus ou moins intéressée à ce « petit fait vrai* ». Elle l’a incorporé avant de le faire renaître librement sous une forme diverse. Ainsi on trouve le fait divers érigé en toile de fond ou en premier plan. On pense ainsi à des faits marquants rapportés par les auteurs grecs ou latins au travers des soubresauts de l’Histoire ou des faits du quotidien. La mythologie elle-même peut être lue aussi comme une vaste succession de faits divers : meurtres, viol, parricide, infanticide…
Il s’avère donc que les faits divers ont nourri un récit.
Il existe également des faits divers vrais ou totalement fictifs ainsi qu’on le verra dans des prochains articles. Il reste que toute la littérature peut s’en inspirer.
En effet, aucun genre littéraire n’y a échappé. La philosophie, la poésie, le théâtre, l’essai, le roman ont chacun dans leur domaine pétri le fait divers à une fin littéraire. Nous laissons de côté pour quelque temps le roman pour lequel un grand nombre d’articles seront consacrés pour puiser, à ce stade de notre dossier, dans de la philosophie, des essais et de la poésie, il vous sera ainsi proposé de (re)découvrir :
Repère à suivre : Faits divers en vers
*Stendhal