Analyse-Livres & Culture pour tous
21 Avril 2019
Les deux romans consacrés à Paris, Les dernières nuits de Paris de Philippe Soupault et Les pêcheurs d’étoiles de Jean-Paul Delfino, se situent la nuit, dans une ambiance mystérieuse propice à la découverte d'un univers singulier.
Repères : thème de Paris : étude
Dans l’article précédent, nous avons examiné le plan de l’étude consacrée à une folle échappée parisienne entre mystères et poésie au travers de la lecture croisée de deux romans emblématiques que nous avons préalablement présentés :
Débutons, si vous le voulez bien, par le premier point commun qui les lie, à savoir la déambulation dans Paris la nuit.
En effet, l’action se déroule dans une période où le mystère des ombres enveloppe la capitale. La nuit occupe dans les deux romans l’unité de temps qui s’étire ainsi en longueur. On s’y promène, on y fait la fête, on y vit pleinement en somme.
On perçoit dans ce Paris une folle intensité. Un sentiment diffus de liberté s’y affirme à l’heure où les bonnes gens dorment tranquillement. C’est l’instant du possible que la morale réprouve.
Qu’importe !
L’expérience peut être unique ou multiple.
Le titre de l’œuvre de Soupault évoque, en effet, la pluralité de ces déambulations nocturnes alors que le roman de Delfino nous offre une soirée mémorable.
Dans le premier roman, chaque sortie présente quelque chose d’unique. Une nuit à Paris se rejoue donc à chaque fois.
Mais que peut-il bien s’y passer à l’heure où les lampadaires sont allumés ? La découverte d’un univers singulier.
Repère à suivre : la découverte d’un univers singulier