L’autobiographie au sens large

L'autobiographie comporte aussi un sens large. Dans ces conditions, il est difficile de trouver une problématique qui puisse englober tous les récits autobiographiques. Comment lever les difficultés ?

 Repères : thème de l’autobiographie : étude

Dans les précédents articles, nous avons examiné la notion d’autobiographie au sens strict, à savoir le récit rétrospectif de la vie d’un écrivain. Nous avons défini la notion de Philippe Lejeune qui fait autorité avant de montrer l’évolution du genre au fil du temps et conclure par l’autofiction, qui règne en maître depuis des décennies. 

Dans cette deuxième partie, nous aborderons désormais la notion d’autobiographie sous un sens moins restrictif. Il sera alors question de s’intéresser à tout type de discours sur sa propre vie. Eh oui, on ne se limitera pas aux seuls écrivains, mais à tout type d’auteurs et à la manière dont son récit s’organise. 

Il reste que cette volonté se heurte à quelques difficultés.

Difficulté de la problématique

L’autobiographie au sens large paraît un sujet infini, voire vague. Il existe autant d’autobiographies que de personnages et évidemment toutes ne se valent pas. On a vu sortir l’autobiographie navrante de Michelle Obama, Devenir, qui ne peut nullement rivaliser avec celle de Mandela, Un long chemin vers la liberté. 

Par ailleurs, il est vain de vouloir tendre à l’exhaustivité. Elle n’existe pas. On peut alors tenter de dresser un catalogue des « meilleures » du genre, mais cela paraît bien subjectif. De toute manière, il est compliqué de se lancer dans des listes dont on ne voit guère comment les organiser. Bref, tout cela manque de perspective et d’intérêt. 

La Gazette doit donc chercher un angle d’attaque pour proposer une étude intéressante.

Repère à suivre : à la recherche d’une problématique…