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Analyse-Livres & Culture pour tous

Gazette littéraire

L’apprentissage de la calligraphie chinoise (Fabienne Verdier)

Dans Passagère du silence, Fabienne Verdier nous conduits en Chine sur ses propres traces laissées plusieurs décennies plus tôt, à l'époque où sa curiosité l'amène à se spécialiser dans un art encore assez mal connu en Occident, la calligraphie.  

 

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 Repères : thème de l’autobiographie : étude

 

Une autobiographie artistique

Dans l’article précédent, nous avons achevé l’étude consacrée au récit, le Lambeau, de Philippe Lançon. Après avoir abordé la violence du monde au travers de l’attentat de Charlie Hebdo, nous découvrons désormais une approche toujours plus intime du monde, pas moins tragique que la précédente. Dans ce contexte, nous serons néanmoins appelés à découvrir une esthétique singulière au travers de la lecture d’une autre autobiographie, passagère du silence, de Fabienne Verdier publiée en 2003.

 

Il s’agit d’une autobiographie racontée comme un récit de voyage. On y trouve ainsi de manière riche des faits précis, des détails historiques, des éléments géographiques et ethnologiques. S’agissant des éléments autobiographiques, ils sont présentés de manière détachée : on y décèle beaucoup de lucidité, de sincérité et enfin d’humour. Dans le pacte autobiographique, l’auteur se dévoile sans mentir à son lecteur. C’est un récit profond plein de pudeur traduite souvent par une économie de mots. 

Débutons par le début…

 

10 ans en Chine

Présentons brièvement l’auteur : partie à vingt et un ans, vivre en Chine pour apprendre l’art de la calligraphie traditionnelle, Fabienne Verdier y demeura dix années dans des conditions de vie extrêmes. Il s’agit pour elle d’une période d’apprentissage et de consolidation de son art, mais aussi d’enrichissement personnel. Cette expérience radicale constitue le fondement de son travail. Mais de quelle manière aborderons-nous cette œuvre ? Nous devons garder en tête l’axe de l’étude fondée sur la question de la résonance du texte chez le lecteur.

 

Plan de l’étude

Nous partirons toujours du pacte autobiographique cher à Philippe Lejeune, pour mesurer l’effet de résonance recherché par l’auteur et ressenti par le lecteur. Ce double effet sera analysé dans les quatre points suivants : 

Dans l’article suivant, nous débuterons par la radicalité de l’expérience voulue par Fabienne Verdier.

 

Repère à suivre : la passion de la Chine

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