Analyse-Livres & Culture pour tous
1 Février 2019
Il est temps de s'intéresser à l'art du jardin en cette période de l'année, mais pas de n'importe quel jardin. Vous avez compris qu'il s'agit du jardin littéraire. La littérature aime la nature et les espaces végétalisés.
Repères : thème du jardin : éditorial
L’hiver est une période où l’on ne peut guère folâtrer dehors. L’on sort pour finalement se mettre à l’abri.
De son côté, la morne végétation demeure encore bien endormie.
Que faire ?
Et si nous redonnions vie à la vie ?
Comment ?
La Gazette vous offre un avant-goût du printemps, en choisissant le thème du jardin durant tout le mois de février. Voilà un excellent dérivatif à notre souhait de sortir des frimas !
De notre canapé, nous pouvons jouir d’un terrain littéraire entièrement végétalisé.
Descendons, si vous le voulez bien, dans notre jardin… littéraire !
Qui n’a pas en tête cette comptine d’enfant pour illustrer notre propos ?
« J’ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour y cueillir du romarin.
Gentil coq’licot, Mesdames.
Gentil coq’licot nouveau.
Pour y cueillir du romarin (bis)
J’n’en avais pas cueilli trois brins :
Gentil coq’licot, etc.
J’n’en avais pas cueilli trois brins, (bis)
Qu’un rossignol vint sur ma main :
Gentil coq’licot, etc.
(…) »
J’ai descendu dans mon jardin (1870)
Chanson et rondes enfantines, Garnier 1870
Au fait, pourquoi dit-on dans cette chanson, j’ai descendu et non je suis descendu ?
Réponse dans la courte vidéo suivante.
https://fr.wikisource.org/wiki/Gentil_Coquelicot
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