3 Septembre 2014
Repères : carnet de voyage : tour de Grèce
Dans l’article précédent, nous avons évoqué les causes de la guerre du Péloponnèse qui repose sur un jeu d’alliances qui finit par opposer par ricochet les deux puissances rivales, Athènes et Sparte.
Voyons aujourd’hui les grandes lignes de ce conflit avant d’aborder la sérieuse défaite infligée à… Athènes.
La guerre fait naître à côté de la violence des épidémies de peste comme celle subie par Athènes assiégées par le camp adverse en 430-429 avant JC. Périclès décède comme plus du quart de la cité. Les belligérants continuent à étendre leur zone d’influence dans la région avant de s’en satisfaire et de proposer un traité de paix, tel celui dénommé traité de Nicias signé en 421 avant JC. Les hostilités reprendront six ans plus tard avec l’expédition malheureuse d’Athènes en Sicile qui réveillera bien des haines.
En 415 avant JC, la cité d’Athènes convoite la Sicile. Le jeu d’alliances joue encore une fois à plein puisque Sparte et Corinthe accourent pour défendre l’île assiégée. En 413 avant JC, la flotte athénienne est détruite devant Syracuse avant d’être totalement réduite à néant en Ionie et en Hellespont. Sur le plan politique, la défaite d’Athènes entraîne une volonté d’émancipation de presque toutes les cités sous tutelle sauf Samos. Elles se soumettent donc de leur propre chef à Lysandre, chef des Spartes. C’est en 404 avant JC qu’Athènes, ruinée, capitule, évitant de justesse sa destruction complète réclamée par Thèbes et Corinthe. Les conditions du traité sont humiliantes pour l’ancienne cité glorieuse qui perd sa suprématie au profit de Sparte.
Nous verrons dans l’article suivant ce qui a fait de Sparte sa renommée, sa puissance militaire organisée dès la plus tendre enfance….
Sources : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/thucydide/table.htm
http://www.cliolamuse.com/spip.php?article207
Repères à suivre : l’éducation à Sparte